Leadership scolaire

1. Terminologie

2. Chefs d'établissement

2.1. Normes et rôles de leadership

2.2. Sélection et conditions de travail

2.3. Préparation au leadership

3. Enseignants, parents et élèves

3.1. Comités et conseils de gestion des écoles

3.2. Leaders intermédiaires

3.3. Parents

3.4. Élèves

4. Governance

4.1. Autonomie des leaders scolaires

4.2. Évaluation et responsabilité des leaders scolaires

4.3. Évaluation des enseignants par les leaders scolaires

 

1. Terminologie

L’arrêtés n°6982/MEPU-EC/CAB/2010 portant attributions, organisation et fonctionnement des écoles élémentaires utilise le terme « directeur d’école ».  L’arrêté n°A/2022/0614/MEPUA/CAB portant attributions, organisation et fonctionnement des établissements d’enseignement secondaire général et technique utilise le terme « chef d’établissement ».

 

2. Chefs d'établissement
 

2.1. Normes et rôles de leadership


Normes de compétence et cadres et directives de leadership

Les responsabilités du directeur d’école/chef d’établissement sont respectivement définies dans l’arrêté n°6982/MEPU-EC/CAB/2010 et l’arrêté n°A/2022/0614/MEPUA/CAB. Principalement, ces responsabilités sont d’ordre administratif; pédagogique; social et partenarial.

Rôles

Définir les attentes/objectifs : Le directeur d’école/chef d'établissement est responsable des buts et objectifs définis par le ministère. Il met en œuvre la politique nationale de l'éducation à l'échelle locale tout en tenant compte des particularités de la région. Selon l’arrêté n°6982/MEPU-EC/CAB/2010, le directeur est chargé d’élaborer des plans d’actions et veiller à leur mise en œuvre en collaboration avec la communauté, notamment le projet d’école ou le projet d’amélioration d’école.

Développer l'enseignement et l'apprentissage : Selon l’arrêté n°A/2022/0614/MEPUA/CAB le chef d’établissement, en tant que responsable pédagogique, est chargé de veiller au déroulement du processus de l’enseignement/apprentissage. Selon le Programme sectoriel de l'éducation 2015-2017, les directeurs d’école doivent veiller à ce que ces activités pédagogiques soient menées avec régularité conformément aux programmes. De plus, le Programme précise que les écoles satellites, composées de petites structures d’une à deux classes et jusqu'à trois niveaux (CP1, CP2, CE1), seront administrativement rattachées à une école principale. Cette organisation vise à simplifier la gestion administrative et pédagogique, notamment la formation et l'encadrement des enseignants, ainsi que la mutualisation des ressources. Chaque école satellite sera placée sous la responsabilité d'un directeur dédié exclusivement à cette fonction.

Promouvoir la collaboration : Selon l'arrêté n° 728/MEN (1989), le directeur d'école joue le rôle principal de facilitateur de la vie interne de l'école. Il est également responsable du développement de bonnes relations entre l'école et la communauté. L'administration scolaire est également censée collaborer avec les associations de parents.

Soutenir le développement du personnel : Selon le Programme sectoriel de l'éducation 2015-2017, les directeurs d'école doivent développer le mentorat des jeunes enseignants par les plus expérimentés. Ils peuvent utiliser des projets scolaires pour encadrer cette activité. Les directeurs d'école président le conseil des enseignants qui réunit l'ensemble du corps enseignant. Le conseil est chargé de mesurer et d'évaluer le processus d'étude, notamment à travers la discussion des méthodes d'enseignement. Le directeur d'école joue également un rôle de formateur et de coordinateur du personnel. Les directeurs assurent également des formations. Selon l’arrêté n°6982/MEPU-EC/CAB/2010 le directeur est chargé de « identifier les besoins de formation continue des enseignants » et « planifier le suivi rapproché des enseignants ». Le directeur doit aussi « suivre le bon déroulement des cours dans les classes et formuler des recommandations d’amélioration ». L’arrêté n°6983/MEPU-EC/CAB/2010 définit que le directeur d’école est chargé de « aider les enseignants à s’auto-évaluer en faisant le point sur leurs démarches, les méthodes, les contenus ainsi que la progression des apprentissages ».

Agir conformément aux principes éthiques de la profession : Les directeurs d'école doivent respecter le cadre du service public, ce qui inclut le maintien de la loyauté, la garantie de la confidentialité, le respect des obligations de responsabilité, et le respect des textes législatifs. Le rapport de 2006 sur la formation des cadres des services de l'éducation secondaire décentralisée en Guinée fait également référence aux règles de déontologie des fonctionnaires ou aux procédures administratives.

Autres : Selon les Standards minimums sur l’eau, l’hygiène et l’assainissement (EHA) en milieu scolaire du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (2021), la création d'un environnement propre et sécurisé est de la responsabilité du directeur d’école qui doit mobiliser les enseignants, les élèves et les communautés autour de l'école.

 

2.2. Sélection et conditions de travail


Exigences de diplôme et expérience préalable d'enseignement

Le Décret n° 92/060/PRG/SGG, établissant le statut particulier du cadre unique de l'enseignement pré-universitaire, visait à élever le niveau de qualification des administrateurs et des enseignants. Le Programme sectoriel de l'éducation 2015-2017 visait à assurer le couplage de l’examen de certification au concours de recrutement dans la fonction publique. Selon l’arrêté n°A 2021/2711/MEPUA/CAB/SGG le directeur d’école doit « avoir des compétences académique, professionnelle et administrative reconnues et justifiées par un diplôme ou équivalent », cependant le type de diplôme n’est pas spécifié.

Décision de nomination

Le Programme décennal de l'éducation en Guinée 2020-2029 (ProDEG) vise à décentraliser les pratiques de gestion des ressources humaines, y compris le recrutement, l'affectation et la rétention. À mesure que le processus est progressivement décentralisé, le niveau central jouera un rôle plus réglementaire, de coordination, soutien et pilotage. Les critères de nominations sont définis dans l’arrêté n°A 2021/2711/MEPUA/CAB/SGG du 29 décembre 2021 portant critères de nomination dans les fonctions d’encadrement pédagogique et administratif. Ils sont basés sur le statut de l’agent (hiérarchie), l’expérience, la compétence, la probité morale, le leadership et les aptitudes de communication. Selon l’arrêté n°A 2021/2711/MEPUA/CAB/SGG le directeur d’école est nommé par l’inspecteur régional de l’éducation sur proposition d’une commission technique présidée par le Directeur Communal ou Préfectoral de l’Education.

Mesures d'équité en matière d'emploi

Le ministère de l’Enseignement pré-Universitaire dispose d’un service national d’équité qui s’occupe des questions d’équité et genre au sein du ministère et des structures déconcentrées. Aucune information n'a été trouvée.

Conditions de travail

Les directeurs d'école sont des fonctionnaires sous contrat permanent, selon le Programme sectoriel de l'éducation 2015-2017.

2.3. Préparation au leadership


Formation initiale

L'article 4 du décret D/91/147 établit l'Institut Supérieur des Sciences de l'Éducation de Maneah. La mission de l'institut comprend la formation des cadres responsables de la planification, de l'administration, de la gestion et du contrôle des écoles. Le mémorandum n° 324/MEPU-FP/92 a créé une commission chargée de réfléchir à la formation des directeurs d'écoles secondaires publiques générales. Le rapport de 2006 sur la formation des cadres des services d'éducation secondaire décentralisée en Guinée mentionne la formation initiale des leaders scolaires. En 1995, le Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Éducation Civique (MEPU-EC), en collaboration avec l’Institut Supérieur des Sciences de l’Éducation de Guinée (ISSEG), a initié un projet de formation en administration scolaire et de formation des inspecteurs pour un meilleur suivi des pratiques pédagogiques en situation de classe. Cette formation visait à fournir aux responsables d’écoles des compétences en gestion telles que la gestion des conflits, la connaissance des principes de l’administration générale et la gestion de projets. Il n’est pas clair comment cette formation est actuellement dispensée.

Induction et formation continue

Le Programme sectoriel de l'éducation 2015-2017, le Rapport National de l’Éducation pour Tous 2015 et divers rapports annuels du secteur de l’éducation détaillent les plans pour que les directeurs d’école participent à une formation continue à travers des programmes de formation à distance. Le Programme décennal de l'éducation en Guinée 2020-2029 (ProDEG) stipule que l’amélioration des conditions d’apprentissage des élèves passe entre autres par le renforcement des capacités des directeurs d’école et l’implication de la communauté.

Le Service National de Formation Continue des Personnels Enseignants (SNFCPE) travaille en collaboration avec les institutions de formation initiale (ISSEG, ENI). Le Ministère de l'Enseignement Pré-Universitaire de l'Alphabétisation (MEPU-A) envisage le renforcement des compétences des encadreurs scolaires en partenariat avec l’Institut Supérieur des Sciences de l'Education de Guinée (ISSEG).

Le rapport final d’activité « Informatisation, digitalisation et dématérialisation de la gestion administrative et pédagogique du ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation (MEPUA) » (2021) stipule que les Directeurs d’école et les chefs d’établissement devraient être formés à l’analyse détaillée de la production de statistiques scolaires. Certains répondants proposent d’élaborer des modules de formation et d’organiser des formations destinées aux directeurs d’école et chefs d’établissement autour de la gestion statistique et des techniques de planification.

 

3. Enseignants, parents et élèves
 

3.1. Comités et conseils de gestion des écoles

Selon l’arrêté no6982/MEPU-EC /CAB/2010 (art. 27), l’école élémentaire comprend les organes consultatifs suivants : le Comité de Développement de l’Ecole (CDE), le Conseil des maîtres, le Conseil de discipline ; les Responsables de classe ; le Gouvernement des Enfants ; l’Association des Parents d’Elèves et Amis de l’Ecole (APEAE) et l’Association ou comité des Mères Enfants Filles (AMEF) ou (COMEF).

Le Comité de Développement de l’École (CDE) est l’organe de cogestion des écoles, des établissements publics et privés de l’enseignement élémentaire et secondaire. Les Comités de développement de l’école (CDE) sont abordés dans le Programme sectoriel de l’éducation 2015-2017. Les CDE cogèrent les fonds qui sont collectés par l'Association des parents et amis de l'école.

Le Conseil des maîtres est une instance décisionnelle au niveau de l’école qui, entre autres actions, valide la répartition des groupes pédagogiques entre les maîtres, l’emploi du temps ainsi que le plan annuel d’exécution des activités de l’école.

Le Conseil de discipline est une instance consultative dont les membres sont proposés par le directeur de l’école et entérinés par le collectif des enseignants. Il se prononce par rapport aux cas prouvés d’indiscipline en vue d’une prise de décisions.

Pour l’enseignement secondaire, l’arrêté n°A/2022/0614/MEPUA/CAB présente, en tant que partie intégrante des structures et des organes consultatifs, le comité de classe comme « l’organe de base de la structure d’élèves ».

Le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation soutient aussi que les établissements publics disposent d’un conseil d’administration.

Une étude antérieure sur le système éducatif guinéen a souligné que le conseil d'administration des écoles secondaires est généralement composé du directeur de l'école, de ses adjoints, de représentants politiques et administratifs locaux, de membres des assemblées élues, de représentants syndicaux et de représentants élus du personnel.

3.2. Leaders intermédiaires (enseignants ayant des responsabilités supplémentaires en matière de leadership)

Selon l’arrêté n°A/2022/0614/MEPUA/CAB, pour accomplir sa mission, l’établissement secondaire général et technologique comprend, non seulement une direction (chef d’établissement, adjoint, secrétaire), mais aussi un service d’encadrement, un service pédagogique et un service d’appui. Le service d’encadrement est composé de conseillers d’information et d’orientation scolaire et professionnelle; d’une conseiller général chargé à l’éducation et d’un professeur principal. Dans le service pédagogique, au-delà des professeurs de collège et lycée, travaillent aussi un chargé de laboratoire et un chef des travaux, dans le cas des lycées d’enseignement technologique. Le service d’appui comprend un bibliothécaire documentaliste, un chargé des TICE, un chargé des ressources matérielles et financières et un chargé de la santé et de l’hygiène scolaires.

Le Programme sectoriel de l'éducation 2015-2017 fait référence aux enseignants en termes de "niveau inférieur, niveau intermédiaire et niveau supérieur" et différencie les modalités de formation continue pour chaque niveau. Les enseignants sont classés en fonction de leurs besoins en formation. Dans ce cas, les enseignants des niveaux intermédiaire et supérieur nécessitent davantage de formation complémentaire que ceux du niveau inférieur. Les opportunités de promotion sont offertes aux enseignants par le Statut général des fonctionnaires et le Statut particulier du personnel éducatif.

L'arrêté n° 728/MEN prévoit que les enseignants soient regroupés par spécialité ou matière. Ces groupes fonctionnent sous l'autorité d'un responsable de groupe désigné par ses pairs.

3.3. Parents

Selon l’arrêté n°A/2022/0614/MEPUA/CAB, pour accomplir sa mission, l’établissement secondaire général et technologique comprend, non seulement une direction (chef d’établissement, adjoint, secrétaire), mais aussi un service d’encadrement, un service pédagogique et un service d’appui. Le service d’encadrement est composé de conseillers d’information et d’orientation scolaire et professionnelle; d’une conseiller général chargé à l’éducation et d’un professeur principal. Dans le service pédagogique, au-delà des professeurs de collège et lycée, travaillent aussi un chargé de laboratoire et un chef des travaux, dans le cas des lycées d’enseignement technologique. Le service d’appui comprend un bibliothécaire documentaliste, un chargé des TICE, un chargé des ressources matérielles et financières et un chargé de la santé et de l’hygiène scolaires.

Le Programme sectoriel de l'éducation 2015-2017 fait référence aux enseignants en termes de "niveau inférieur, niveau intermédiaire et niveau supérieur" et différencie les modalités de formation continue pour chaque niveau. Les enseignants sont classés en fonction de leurs besoins en formation. Dans ce cas, les enseignants des niveaux intermédiaire et supérieur nécessitent davantage de formation complémentaire que ceux du niveau inférieur. Les opportunités de promotion sont offertes aux enseignants par le Statut général des fonctionnaires et le Statut particulier du personnel éducatif.

L'arrêté n° 728/MEN prévoit que les enseignants soient regroupés par spécialité ou matière. Ces groupes fonctionnent sous l'autorité d'un responsable de groupe désigné par ses pairs.

3.4. Élèves

L’article 33 de l’arrêté no6982/MEPU-EC /CAB/2010 portant attributions, organisation et fonctionnement des écoles élémentaires en République de Guinée, fait allusion au Gouvernement des Enfants, une organisation d’élèves mise en place au sein de l’école. Les enfants participent à la vie de l’école en collaboration avec les autres.

L’article 34 de l’arrêté n°A/2022/0614/MEPUA/CAB, portant attributions, organisation et fonctionnement des établissements d’enseignement secondaire général et technique, parle du Comité de Coordination des Elèves, l’organe d’animation des activités para et péris scolaires. Cet organe développe les relations de coopération et de jumelage, et organise la participation des élèves au maintien de la discipline et à la sécurisation du patrimoine de l’établissement.

 

4. Gouvernance
 

4.1. Autonomie des leaders scolaires

Le Programme décennal de l'éducation en Guinée 2020-2029 (ProDEG) énonce que dans le système éducatif, la politique de décentralisation organise l'autonomie des écoles en créant plusieurs niveaux de responsabilité administrative. Les écoles dépendent directement de la Délégation scolaire de l’enseignement élémentaire, qui est rattachée à la Direction préfectorale ou communale de l'éducation. Ces directions sont supervisées par l'Inspection régionale de l'éducation, elle-même sous la tutelle des Directions centrales. Le ProDEG stipule que la planification et la gestion du système éducatif guinéen restent largement centralisées : « les autorités locales et les directions déconcentrées et décentralisées rencontrent des fortes contraintes, y compris une absence de clarté sur leurs rôles et compétences ». En outre, il énonce qu’au niveau déconcentré, « des insuffisances en autonomie dans la gestion financière et des ressources humaines ont été soulevées » (p. 20). À cet égard, il vise à renforcer l’autonomie des directions d’établissements en gestion administrative et pédagogique. Il ajoute que « leur action s’appuiera sur des indicateurs déclinés à l’échelon local et mettant en lumière les disparités de situations qu’il convient de résorber » (p. 31).

Selon l'arrêté n° 728/MEN, les directeurs d'école sont les gestionnaires des ressources matérielles et financières. Ils agissent également comme administrateurs du personnel. Cependant, ils n'ont pas le pouvoir de recruter ou de licencier des enseignants.

4.2. Évaluation et responsabilité des leaders scolaires

Le Programme décennal de l'éducation en Guinée 2020-2029 (ProDEG) énonce que dans le système éducatif, la politique de décentralisation organise l'autonomie des écoles en créant plusieurs niveaux de responsabilité administrative. Les écoles dépendent directement de la Délégation scolaire de l’enseignement élémentaire, qui est rattachée à la Direction préfectorale ou communale de l'éducation. Ces directions sont supervisées par l'Inspection régionale de l'éducation, elle-même sous la tutelle des Directions centrales. Le ProDEG stipule que la planification et la gestion du système éducatif guinéen restent largement centralisées : « les autorités locales et les directions déconcentrées et décentralisées rencontrent des fortes contraintes, y compris une absence de clarté sur leurs rôles et compétences ». En outre, il énonce qu’au niveau déconcentré, « des insuffisances en autonomie dans la gestion financière et des ressources humaines ont été soulevées » (p. 20). À cet égard, il vise à renforcer l’autonomie des directions d’établissements en gestion administrative et pédagogique. Il ajoute que « leur action s’appuiera sur des indicateurs déclinés à l’échelon local et mettant en lumière les disparités de situations qu’il convient de résorber » (p. 31).

Selon l'arrêté n° 728/MEN, les directeurs d'école sont les gestionnaires des ressources matérielles et financières. Ils agissent également comme administrateurs du personnel. Cependant, ils n'ont pas le pouvoir de recruter ou de licencier des enseignants.

4.3. Évaluation des enseignants par les leaders scolaires

Le Programme décennal de l'éducation en Guinée 2020-2029 (ProDEG) énonce que dans le système éducatif, la politique de décentralisation organise l'autonomie des écoles en créant plusieurs niveaux de responsabilité administrative. Les écoles dépendent directement de la Délégation scolaire de l’enseignement élémentaire, qui est rattachée à la Direction préfectorale ou communale de l'éducation. Ces directions sont supervisées par l'Inspection régionale de l'éducation, elle-même sous la tutelle des Directions centrales. Le ProDEG stipule que la planification et la gestion du système éducatif guinéen restent largement centralisées : « les autorités locales et les directions déconcentrées et décentralisées rencontrent des fortes contraintes, y compris une absence de clarté sur leurs rôles et compétences ». En outre, il énonce qu’au niveau déconcentré, « des insuffisances en autonomie dans la gestion financière et des ressources humaines ont été soulevées » (p. 20). À cet égard, il vise à renforcer l’autonomie des directions d’établissements en gestion administrative et pédagogique. Il ajoute que « leur action s’appuiera sur des indicateurs déclinés à l’échelon local et mettant en lumière les disparités de situations qu’il convient de résorber » (p. 31).

Selon l'arrêté n° 728/MEN, les directeurs d'école sont les gestionnaires des ressources matérielles et financières. Ils agissent également comme administrateurs du personnel. Cependant, ils n'ont pas le pouvoir de recruter ou de licencier des enseignants.

 

Ce profil a été révisé par Malick Bah, Directeur général de l’Institut National de Recherche et d’Action Pédagogiques, et Aboubacar Camara, Conseiller Chargé des Questions de Législation Scolaire.

Dernière modification:

mar 08/10/2024 - 17:35

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